Ce mardi matin à 11 heures, les jardins partagés des Terrasses de l’Avenue ont reçu de la visite. Fabienne Lissardi, responsable du jardin botanique Paul Jovet de Saint Jean de Luz, souhaitait avoir un retour d’expérience en vue de la création d’un jardin partagé en terrasse dans une résidence de la ville. Elle est venue avec son équipe d’animateurs jardiniers qui apportaient en cadeau un chou perpétuel. Pour la recevoir, il y avait Kathy Coelho du COL, le jardinier chargé de la création et de l’entretien des espaces verts des Terrasses, et Sonia et Cathy de Libre Cueillette. Par chance, il faisait un temps magnifique et les jardins se sont montrés sous leur meilleur jour. Tout le monde a été très surpris de les voir aussi florissants alors que la plupart des jardiniers ont coutume d’arracher toutes les plantes annuelles sitôt terminée leur production. Je crois qu’ils sont repartis pleins d’inspiration et d’envie d’offrir à des résidents ce plaisir de garder le contact avec la nature en jardinant.
La preuve qu’il y a beaucoup de vie aux Terrasses et que la biodiversité s’y installe de plus en plus, c’est la présence d’une multitude de petites araignées chasseresses. Elles sont appelées araignées sauteuses, salticides ou saltiques. C’est la plus grande famille d’araignées, contenant plus de 500 genres et 5000 espèces décrites, soit environ 13 % du total. Les salticidae possèdent une des meilleures visions parmi les arthropodes. Elles sont capables de réaliser d’importants sauts, notamment pour chasser, mais aussi en réponse à une menace. On les distingue généralement par le motif de leurs yeux. Un site (voir le lien) présente des photos en « macro » magnifiques présentant des salticidés du sud-ouest de la France. Je rappelle pour mémoire que les araignées ont huit pattes, alors que les insectes n’en ont que six, et que ces deux ordres appartiennent à l’embranchement des arthropodes…
En cherchant des informations sur Internet, j’ai découvert que les choux de Bruxelles sont des bourgeons axillaires (site Jussieu) dont la sélection a permis le développement exagéré. Chez tous les choux (comme chez toutes les plantes), il existe à la base des feuilles (à leur aisselle) des bourgeons secondaires dits bourgeons axillaires susceptibles de se développer en rameaux secondaires. Chez le Chou de Bruxelles ce sont ces bourgeons qui se développent pour devenir de petits choux miniatures. L’examen de l’un d’eux montre qu’il a exactement la même structure qu’un gros chou pommé. Il possède même des bourgeons axillaires à l’aisselle de ses feuilles. Il a aussi des propriétés gustatives semblables à celles des autres choux.