Au programme ce mardi, la récolte de deux gros choux-fleurs : c’est l’occasion pour les jardinières d’échanger les recettes avec lesquelles elles ont accommodé la précédente récolte. Elles se sont régalées ! Ensuite, tour du jardin et contrôle des feuilles: les feuilles des choux (choux-fleurs et choux de Bruxelles) ont de nouveaux trous. Je prélève à la main les chenilles pour les rejeter au fond du jardin; il faut faire vite, car elles trouvent la parade en se laissant tomber comme des pierres sitôt qu’elles sentent bouger la feuilles ou qu’elles perçoivent l’approche de mes doigts. Quand je m’en saisis, elles se mettent en boule et laissent échapper un liquide verdâtre pour me décourager. Il s’agit peut-être d’acide formique (comme celui émis par les fourmis), mais je ne ressens aucune douleur sur ma peau.
Par contre, pour les œufs, c’est plus difficile: le papillon s’est inséré au cœur du chou pour pondre tout en bas entre deux grandes feuilles. Impossible de les attraper. Anne-Marie prend donc le pulvérisateur pour les éjecter et en même temps les détruire grâce à la décoction de chou ou de prêle. Dommage que nous n’ayons pas d’enseignant dans le groupe pour en faire l’élevage (suivre le lien). Les œufs pourraient être récoltés et emmenés en classe pour que les élèves voient la naissance des chenilles et tout le processus jusqu’au papillon adulte.