Présentation de la permaculture
Le mardi 20 septembre, c’est au tour de Cédric d’intervenir au lycée Cantau devant la classe de BTS Design 1ère année et celle de CAP Menuiserie. La classe de BTS Design 2ème année, également intéressée par le thème prévu, la permaculture, vient s’insérer dans la salle déjà bondée.
A- Une expérience pratique
Il ne s’agit pas d’une présentation théorique : Cédric choisit de relater sa propre expérience, pour expliquer comment il en est venu à pratiquer la permaculture. Lui-même ancien étudiant de BTS Tourisme, il relate qu’il a appris durant sa scolarité que la nature peut être considérée du point de vue touristique comme un patrimoine à connaître pour en faire la promotion. Cela l’a amené à changer son regard sur le paysage où il a appris à y déceler l’empreinte des activités humaines qui le modèlent.
1/ Chantier participatif
Trois expériences sont venues compléter cet apprentissage. Dans le cadre de l’association Concordia, il a dirigé un chantier participatif où il avait pour mission de créer un jardin pédagogique avec des adolescents venus de toute l’Europe à l’attention des jeunes d’un quartier de Clermont-Ferrand classé en zone de développement prioritaire.
2/ Wwoofing
La deuxième action qui pour lui a été décisive a été celle réalisée en woofing. World-Wide Opportunities on Organic Farms est un réseau mondial de fermes bio. Créé en Angleterre en 1971, il s’est étendu dans le monde entier. Il a pu ainsi travailler en chantier collectif dans une ferme en autosuffisance alimentaire.
3/ Une ferme à Tenerife
Enfin, quelques années plus tard, il a créé sa propre ferme de polyculture – polyélevage sur 15 000 m² à 1000 m d’altitude sur l’île de Tenerife, mettant en pratique les principes de la permaculture durant quatre années.
B- Application au lycée Cantau
Cédric emmène les élèves à l’extérieur, les invitant à s’interroger sur le passé de cette propriété devenue un lycée, puis à s’intéresser au choix d’un emplacement pour les semis, puis pour les bacs lorsqu’ils auront été fabriqués. Il les invite à collaborer les uns avec les autres, de façon à créer des objets à fonctionnalités multiples qui soient complémentaires. Il leur suggère de ne pas oublier l’esthétique, à laquelle on peut parvenir sans frais excessifs, en récupérant des matériaux considérés comme des déchets dans d’autres activités techniques du lycée. Son enthousiasme est communicatif. Gageons que les élèves sauront faire bon usage de toutes ces informations nouvelles pour eux.
je découvre avec plaisir qu’un jeune angloy s’ intéresse et intéresse nos futurs artisans à l’écologie .
Voici un acte citoyen que j’applaudis en ma qualité d’élu municipal et communautaire en charge de l’environnement sur Errobi .
qu’il se fasse connaitre !
Pierre SORHAITS