Le Jardin des étoiles est une source permanente d’émerveillement. Sa production est généreuse, grâce à l’absence très appréciable de limaces et d’escargots. L’exposition au sud est très favorable et un micro-climat à l’abri des vents dominants s’est instauré entre les barres d’immeubles qui encadrent cette terrasse au-dessus du second étage. Il devient donc possible de se lancer dans des expériences. Nous offrons aux poireaux une deuxième vie en remettant en terre la base pourvue de racines, nous conservons des plants de tomates pour voir s’ils vont résister à l’hiver, nous faisons des boutures de piment et de physalis. Nous observons aussi la pousse de plantes plutôt exotiques comme la chayotte, le gingembre, la patate douce qui, ma foi, ont l’air de se plaire ici. Le paillage et le voilage pour abriter des froidures les aideront à passer l’hiver.
Des chenilles comestibles
Je trouve un article (voir lien) très intéressant sur les chenilles qui apprécient nos choux: la piéride du chou et la piéride de la rave. L’auteur saintongeais s’est livré à une petite expérience. Comme les feuilles de choux ne sont pas toxiques, il s’est dit que les chenilles qui, comme nous, les apprécient, devaient être comestibles. Il les a récoltées, les a fait jeûner pendant deux jours pour que leur intestin se vide, puis il les a congelées. Lorsqu’il en a eu suffisamment, il les a fait frire à l’huile (après décongélation) et les a mangées sans assaisonnement. Voici le diagnostic de sa dégustation: « Par le craquant sous la dent, par la texture aérée et par le goût prononcé de cacahuète, ces chenilles frites me rappellent les gâteaux apéritifs soufflés. Voilà une idée originale pour un apéro entomo. » J’attends avec impatience le résultat de son prochain test culinaire: Chenilles bouillies à la mode africaine, recette du Congo…