L’association a mis en place un site Internet et une page Facebook et en appelle aux Angloys pour qu’ils envoient leurs photos qui témoignent de la présence de la nature dans la ville.
Que ce soit des herbes, une fleur, un crapaud, des papillons, un serpent, un chevreuil, la nature est présente sous des formes les plus diverses y compris dans les secteurs les plus urbanisés d’Anglet. Pour le démontrer, l’association Libre cueillette, qui développe des jardins partagés, lance le projet « Anglet sauvage ».
« Le principe est que toute personne qui remarque une plante sauvage, un animal sauvage, un champignon, etc. prenne une photo et la poste, soit sur Facebook « Anglet sauvage », soit par mail à contact@libre-cueillette.net, en indiquant la date de prise de vue, le lieu, les circonstances (si elles sont originales ou particulières) et, si possible, le nom de l’espèce », indique Cathy Constant-Elissagaray, fondatrice de Libre cueillette.
Une exposition en 2020
Anglet sauvage, organisée en association, tiendra sa première assemblée générale ouverte au public le 1er mars 2019, dans les locaux de l’UTLA (Université du temps libre d’Anglet), au centre culturel Tivoli, 27 rue d’Euskadi, à Anglet, à 18h30.
« En 2020, nous organiserons une exposition des photos collectées, ajoute Cathy Constant-Elissagaray et, si la matière est suffisante et de qualité, nous publierons des brochures ou un livret. L’intérêt d’un tel inventaire collaboratif, c’est, d’une part, d’inciter les gens à regarder la nature sauvage qui existe en milieu urbain pour qu’ils prennent conscience de sa présence, d’autre part, de faire un premier état des lieux pour, ultérieurement, constater s’il y a une évolution de cette nature sauvage depuis l’interdiction d’utiliser des herbicides, l’accroissement des tontes différenciées, le remplacement de plantes annuelles par des vivaces, etc. »