Le vendredi 27 mai, le conseil de développement du Pays basque a exposé devant une centaine d’invités le résultat de ses réflexions sur le patrimoine naturel du Pays basque. J’ai participé (Cathy Constant-Elissagaray) à la table ronde qui a suivi le compte-rendu (photo Sud-Ouest ci-dessus). Durant le court temps imparti, j’ai avoué la gêne que j’éprouvais vis-à-vis du terme « patrimoine » naturel, qui sous-entend que la Terre entière (dont le Pays basque) est la niche écologique du seul genre humain, et que la Nature appartient aux seuls humains. Puis j’ai présenté rapidement les idées des deux personnalités du XXe siècle dont la pensée me semble fondamentale à connaître. Ils ont chacun renouvelé la réflexion dans leur domaine, sur l’agriculture pour Masanobu Fukuoka et la nature sauvage pour Robert Hainard. J’ai terminé en présentant, à la demande de Caroline Phillips, la présidente du conseil de développement qui animait la table ronde, l’initiative du collectif Libre Cueillette à Anglet. Elle avait personnellement rencontré l’une des deux femmes de Todmorden (G.B.) qui ont initié les Incroyables Comestibles, et elle a tenu à présenter un court extrait d’une vidéo en anglais, qu’elle traduisait au fur et à mesure, pour expliquer à l’assistance en quoi consiste ce mouvement devenu international. Ma voisine de table ronde, Hélène Ducarre, cogérante d’une SCIC à Garro, Mendionde, m’a confié, hors micro, qu’elle aurait évoqué cette initiative des Incroyables Comestibles si je ne m’en étais pas chargée.