BAB 2050

Carnet de voyage d’anticipation à Bayonne-Anglet-Biarritz

Quels paysages demain ?

Inspirée par l’expérience des Incroyables comestibles initiée à Todmorden en Angleterre, l’association Libre Cueillette d’Anglet cherche à développer et à promouvoir la plantation de végétaux comestibles en ville et à inciter au partage en proposant une récolte ouverte à tous.

Un nouveau projet

Actuellement, ses membres s’alarment de l’accroissement des constructions et de l’imperméabilisation corrélative des sols, de l’insuffisance d’anticipation pour faire face au changement climatique, mais aussi de l’absence d’autonomie alimentaire des villes qui conduit à une importation massive des denrées, facteur d’une importante pollution atmosphérique, sonore… et d’un gaspillage énergétique.

L’association lance un projet de Carnet de voyage d’anticipation BAB 2050 afin de promouvoir une plus importante végétalisation urbaine et de sensibiliser aux conditions qui règneront localement d’ici trente ans. Elle souhaiterait montrer que des plantations d’espèces comestibles permettraient de tendre vers davantage d’autonomie. Plus généralement, un aménagement urbain « plus vert » permettrait d’atténuer et de compenser en partie les conséquences néfastes du réchauffement climatique généré par notre mode de vie. La végétation engendre de nombreux bienfaits comme l’absorption du gaz carbonique et l’assainissement de l’air, de l’eau, elle équilibre les températures, draine le sol et absorbe l’eau de pluie en limitant les inondations. Enfin, elle héberge une faune importante, source de biodiversité…

Une ruelle à Montréal

SOMMAIRE

Porteur du projet BAB 2050, Partenaires, Territoire, Participants

  1. Présentation du projet
  2. Description
    1. Concours d’œuvres graphiques (Jeunes)
    2. Dialogue ouvert avec les habitants du BAB
    3. Production d’œuvres graphiques par des artistes locaux
  3. Objectifs: Pourquoi réaliser un carnet de voyage d’anticipation BAB 2050 ?
    1. Constat
    2. Destinations du projet
    3. Synthèse
  4. Budget
  5. Annexes
    1. Concours artistique (Jeunes)
    2. Dialogue ouvert avec les habitants
    3. Illustration du carnet par des artistes locaux
    4. Quels paysages demain ? Conséquences locales du réchauffement climatique (lien)
    5. Dossier de demande de financement

BAB 2050, Carnet de voyage d’anticipation

Porteur du projet : Libre Cueillette, association instigatrice du projet, se charge des études préliminaires, de la conception du projet, de l’organisation, de la coordination générale, de la rédaction du texte, de l’édition et de la promotion du carnet.

Partenaires : Un collectif d’associations locales de jardins partagés comprenant Graines de Liberté (Bayonne), Bio Divers Cité (Biarritz), les Génies verts (Bayonne), les Mères Poules (Bayonne), la Reine des Courges, Aukera, le Collectif du Jardin suspendu des remparts de Bayonne…

Des partenaires associatifs

Futurs partenaires: Associations ARCAD, SPACEJUNK

Territoire : Bayonne-Anglet-Biarritz

Participants : La population des trois villes (115 000 habitants) – Des artistes peintres locaux – Les animateurs nature du collectif – Les jeunes des trois villes.

1- Présentation du projet

Ce projet allie Art, Nature et Climat avec Pédagogie, Réflexion sociétale et environnementale. L’association Libre Cueillette, en collaboration avec les associations partenaires, lance l’élaboration du Carnet de voyage d’anticipation BAB 2050 afin de promouvoir la végétalisation plus poussée des trois villes Bayonne, Anglet, Biarritz et de sensibiliser la population aux conséquences locales du changement climatique. Ainsi, les habitants du BAB pourront mieux se projeter dans une agglomération plus « verte » d’ici une trentaine d’années, un laps de temps qui offre la latitude d’évoluer sans être un terme trop lointain (une génération). « Comment pourraient se transformer leurs quartiers, leurs lieux et modes de vie, d’étude, de travail, de loisirs, en offrant une place beaucoup plus importante qu’à l’heure actuelle à la Nature ? »

2- Description

2.1. Réalisation d’œuvres graphiques

Les jeunes d’établissements scolaires du BAB, du périscolaire, CLSH, MVC et d’autres institutions, ainsi que des membres d’associations de peintres amateurs pourront proposer leurs œuvres réalisées selon différentes techniques. Chaque participant choisira un lieu où domine le minéral et le représentera inséré dans un environnement végétal avec la prise en compte des conséquences du changement climatique à l’horizon 2050.

Ces productions seront l’objet d’un concours. Les meilleures seront intégrées au carnet. Voir règlement du concours en annexe 1.

2.2. Dialogue ouvert avec les habitants du BAB

Des animateurs nature du collectif d’associations locales de jardins partagés iront à la rencontre des habitants. Ils leur présenteront le projet, les sensibiliseront à la végétalisation urbaine, son importance à l’horizon 2050. Ils recueilleront leurs réflexions sur le changement climatique au niveau local. Ces entretiens seront enregistrés et leur contenu sera rapporté dans le carnet de voyage. Voir annexe 2.

2.3. Production d’œuvres graphiques par des artistes locaux

En coopération avec les animateurs nature, plusieurs artistes locaux choisiront des lieux où domine le minéral et les représenteront transformés par un environnement végétal avec la prise en compte des conséquences du changement climatique à l’horizon 2050. Ces œuvres illustreront le carnet de voyage. Voir annexe 3.

Carnet de voyage d’anticipation réalisé par une étudiante du lycée Cantau (Anglet)

3- Objectifs : Pourquoi réaliser un carnet de voyage d’anticipation BAB 2050 ?

3.1. Constat : jusqu’à présent, une évolution urbaine subie plutôt que souhaitée

Alimentation : absence d’autonomie alimentaire des villes

Gaspillage énergétique

  • transport : voitures (bouchons 4 fois par jour, toujours plus tôt, plus longs, sur les grands axes reliant l’agglomération à sa banlieue), camions qui acheminent les produits de consommation courante alimentaire et non alimentaire en raison de la faible production locale
  • chauffage, climatisation
  • tondeuses à gazon, taille-haies, souffleurs
  • éclairage nocturne (pollution lumineuse à l’égard des espèces animales nocturnes telles que les insectes, chauves-souris, hérissons, chouette hulotte…), etc.

Nuisances sonores (et olfactives) de tous ces moteurs

Imperméabilisation croissante du sol urbain

  • remplacement des villas avec jardins par des immeubles qui occupent tout l’espace vacant
  • remplacement des haies par des murs ou des grillages de plus en plus hauts derrière lesquels les propriétés individuelles ou collectives s’enferment
  • élargissement et imperméabilisation des voies de circulation, y compris les places piétonnières
  • busage ou canalisation des ruisseaux
  • envoi des eaux pluviales dans des réseaux, sans stockage pour les besoins non alimentaires

Avec la densification de l’habitat, accroissement de la crainte d’insécurité, de la défiance, de l’incivilité sur la voie publique lors des déplacements urbains insuffisamment fluides, de conflits de voisinage, …

Maladies « de société » : maladies générées par la sédentarité, la mauvaise alimentation (en qualité, en quantité), le stress et la fatigue nerveuse de la vie urbaine, la pollution (de l’alimentation, de l’eau, de l’air…), etc.

3.2. Ce projet est destiné à :

a) Inciter les citadins à réfléchir à l’avenir de leur ville et leur faire sentir qu’ils peuvent agir concrètement et personnellement pour orienter son évolution.

b) Autonomie alimentaire des villes : Sensibiliser à la nécessité de tendre vers l’autonomie alimentaire des villes (fruits et légumes) et de donner la primauté aux circuits courts d’approvisionnement pour tous les produits de consommation courante.

c) Sensibiliser aux bienfaits de la végétation, rendue plus nécessaire encore par le changement climatique (voir annexe 4) :

Sur le plan physique :

  • Elle amortit les bruits de la ville.
  • Elle réduit les écarts de température, elle atténue les canicules estivales et les rigueurs hivernales.
  • Elle protège des vents violents.
  • Elle draine le sol et freine l’écoulement des eaux pluviales, réduisant le risque d’inondation.
  • Elle absorbe l’eau qu’elle restitue progressivement par sa transpiration, tempérant l’atmosphère.

Sur le plan chimique :

  • Elle assainit l’air et l’eau.
  • Elle absorbe au cours de la photosynthèse le gaz carbonique, facteur de réchauffement climatique.

Sur le plan biologique :

  • La végétation sauvage héberge et nourrit une faune sauvage absolument nécessaire à nos cultures vivrières (abeilles, auxiliaires du jardinier comme les coccinelles, les hérissons, les oiseaux insectivores, etc.). Condition : lui laisser accomplir son cycle complet depuis la germination, en passant par la maturation et la production de graines, jusqu’à son dépérissement.

Sur le plan esthétique :

  • elle embellit la ville et la rend plus accueillante.

d) Accroître le lien social, inciter à la circulation douce : Montrer qu’un aménagement urbain différent, grâce à l’omniprésence de la nature autour de tous les bâtiments et le long des voies publiques, peut atténuer les tensions, encourager le lien social, inciter à la circulation douce (piétons, cyclistes, trottinette…) et à un acheminement autonome des enfants entre leur domicile et l’établissement scolaire.

3.3 En résumé, ce projet est destiné à faire évoluer les mentalités vers :

  • + de nature (végétale et animale)
  • + de résilience (adaptation au changement)
  • + d’autonomie alimentaire
  • – d’impact sur le réchauffement climatique
  • + de production locale
  • + de relations de voisinage
  • + d’harmonie et de beauté

4- Budget

Les artistes professionnels et les animateurs nature ne pourront débuter leur action qu’à l’issue de la procédure d’obtention d’un financement. Un budget a été élaboré, comprenant également la mise en page, l’impression, l’édition et la distribution du Carnet de voyage d’anticipation BAB 2050. Le projet fait l’objet de demandes de subvention et de recherches de parrainage. Une première subvention a été octroyée durant l’été 2021 par la Direction départementale à la cohésion sociale (DDCS), module FDVA2. Elle permet d’ores et déjà d’envisager l’amorce de la réalisation, bien que son montant ne représente qu’une fraction du budget nécessaire au projet dans son intégralité.

Nature en ville

Annexes : Sommaire

Annexe 1 : Concours artistique (Jeunes)

Annexe 2 : Dialogue ouvert avec les habitants

Annexe 3 : Illustration du carnet par des artistes locaux

Annexe 4: Quels paysages demain ? Conséquences locales du réchauffement climatique (lien)

Annexe 5: Dossier de demande de financement

ANNEXES

Annexe 1 : Concours artistique (2ème édition 2021-2022)

Réservé uniquement aux amateurs

Inscription par mail : contact@libre-cueillette.net

Catégories : 2-5 ans, 6-10 ans, 11-15 ans, 16-18 ans, adultes, œuvres collectives

Techniques : arts graphiques, peinture (aquarelle, huile, pastel,…), dessin, Street Art, Lowbrow Art, techniques mixtes alliant photo et peinture, B.D., etc.

Sujet :

Choisir un lieu précis de l’une des trois villes, comportant peu ou pas de végétation, (par exemple un établissement scolaire, une rue, une place, une zone commerciale, artisanale ou industrielle, le port, …).

Photographier ce lieu, puis, sous le même angle de vue, le représenter totalement intégré au sein de la Nature (végétale, animale, nourricière, protectrice, décorative, ludique…) en prenant en compte les conséquences du changement climatique à l’horizon 2050 avec ses répercussions sur l’ambiance, l’atmosphère, le mode de vie…

Dépôt des photographies des œuvres par mail à : contact@libre-cueillette.net

Date limite de dépôt : 16 avril 2022 (début des vacances de printemps)

Jury: composé d’un artiste, d’un enseignant, d’un conseiller municipal de chacune des 3 villes et d’un membre de chaque association organisatrice ou partenaire

Résultats du concours: ils seront annoncés le 2 mai 2022 en page d’accueil du site Internet https://libre-cueillette.net/

Remise des prix : lors d’une cérémonie en un lieu et une date à définir.

Intégration des œuvres primées en annexe au carnet de voyage : Les œuvres originales seront photographiées par un photographe professionnel ou scannées en bonne résolution. Il sera également demandé la photo du lieu représenté.

Œuvres réalisées lors du 1er concours

Deux établissements scolaires ont participé au concours en 2020-2021 : le lycée Cantau d’Anglet et le collège La Salle – Saint Bernard de Bayonne. Plusieurs articles figurent sur le site Libre Cueillette à ce sujet et un diaporama comportant une sélection des œuvres a été mis en ligne sur Youtube (lien).

Une ville moins minérale, avec plus de biodiversité

Annexe 2 : Dialogue ouvert avec les habitants

Déroulement :

A chaque session en extérieur de l’un des artistes professionnels, un animateur nature sera présent.

Rôle de l’animateur nature :

Il aura pour tâche d’aller à la rencontre des gens (habitants, commerçants, enseignants, parents d’élèves, enfants, jeunes, employés…) pour engager le dialogue avec eux :

  • expliquer la démarche, décrire le projet du carnet de voyage d’anticipation BAB 2050 (une petite brochure ou un questionnaire pourra servir de support), sensibiliser à la végétalisation urbaine (vergers, potagers, plantes sauvages) et aux conséquences locales du changement climatique à l’horizon 2050
  • informer sur le travail de l’artiste dans le quartier,
  • écouter les réflexions positives ou négatives,
  • prendre note de l’accueil (indifférent, chaleureux, hostile, amusé…).

Collecte des entretiens :

Le texte en regard des illustrations du carnet sera une synthèse de ces échanges informels, non personnels, non nominatifs. Il sera rédigé par l’association Libre Cueillette, en collaboration avec ses partenaires.

Ville en transition

Annexe 3 : Illustration du carnet par des artistes locaux

Un large éventail de techniques et de styles :

Pour l’ensemble des 3 villes : 75 œuvres, 15 artistes (5 œuvres par artiste), 15 techniques et styles différents (aquarelle, dessin, Street Art, Lowbrow Art, techniques mixtes alliant photo et peinture, B.D., illustrations pour les enfants, etc.).

Sujet :

Pour chaque œuvre, choisir un lieu précis de l’une des trois villes, comportant peu ou pas de végétation, (par exemple un établissement scolaire, une rue, une place, une zone commerciale, artisanale ou industrielle, le port, …), le photographier, puis, sous le même angle de vue, le représenter totalement intégré au sein de la Nature (végétale, animale, nourricière, protectrice, décorative, ludique…) en prenant en compte les conséquences du changement climatique à l’horizon 2050 avec ses répercussions sur l’ambiance, l’atmosphère, le mode de vie…

Préalable :

Préalablement à leur travail, une liste de lieux sera proposée aux artistes, sans qu’elle soit ni exhaustive ni exclusive. Des informations leur seront apportées sur des modes de végétalisation possibles (lecture préalable de l’annexe 4 du projet sur le climat) avec l’incidence sur la faune sauvage. Les artistes devront impérativement être capables de dessiner la flore et la faune.

Modalités :

Les œuvres devront être réalisées (ou au moins initiées) en extérieur, les artistes travaillant en binôme avec les animateurs nature.

Contacts :

Les associations ARCAD64 et SPACEJUNK Bayonne ont d’ores et déjà été contactées, ainsi que quelques artistes, de façon à évaluer le droit à reproduction des œuvres sur le carnet et le mode de rémunération des artistes. La mise en page du carnet, ainsi que la communication au moment de sa publication ont également été étudiées.

Annexe 4: Quels paysages demain ? Conséquences locales du réchauffement climatique (lien)

Annexe 5: Dossier de demande de financement

BAB 2050
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4 commentaires sur “BAB 2050

  • 24 septembre 2020 à 16 h 07 min
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    Beau projet ! Bon courage pour cette nouvelle aventure.

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  • 15 octobre 2020 à 18 h 40 min
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    voilà un projet qui mérite d’être dupliqué ds bons nbre de communes pour résonner dans les âmes et les cœurs de nous tous citoyens ! Donc idée À diffuser sans limite !

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  • 2 février 2021 à 21 h 57 min
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    Oui bonne idée. Peut être faire en parallèle un projet 2050 de ce qui pourrait malheureursement arriver en absence de voyage « positif » ce qui ferait encore plus ressortir le voyage positif. Le blanc se voit toujours mieux sur le noir.

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  • 9 juin 2021 à 7 h 45 min
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    Ce projet va dans le sens de l’histoire quels que soient les freins qui existent et je m’inscris dans son contenu.
    Maintenant il faut  » harceler  » tous les élus et à tous les étages pour les sensibiliser aux bienfaits d’une végétalisation
    et la suppression du fauchage systématique dans leurs communes .

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