Le printemps à Escoundé-Lagunekin

Depuis février, les semis ont démarré, sous serre ou sur la plate-bande. Mais le coup d’envoi pour implanter une grande variété d’espèces végétales, c’est le mois de mars. Seules devront attendre des plantes d’origine exotique amatrices d’une température nettement plus élevée et plus stable, comme les tomates, sud-américaines, les courgettes, d’Amérique centrale, ou les aubergines, en provenance de l’Inde. La carotte, dont les jeunes pousses sont tellement fines qu’il est impossible de la repiquer, proviendrait d’Asie mineure et d’Asie centrale, Afghanistan, Iran, Irak, peut-être aussi de Turquie. Les graines minuscules sont difficiles à semer de façon espacée, il faudra donc « éclaircir » (arracher une partie des pousses) pour permettre à celles qui restent de croître correctement. Sur cette terre très argileuse, elle a un peu de mal à pousser, un sol plus léger, mieux drainé et contenant du sable, lui conviendrait mieux.

L’artichaut fleurit. (11 mars)
Le bulbe du fenouil commence à grossir. (11 mars)
Les boutures de framboisier ont pris: les premières feuilles apparaissent. (11 mars)
Bien à l’abri dans les petites serres, plusieurs semis prospèrent, persil, coriandre… (11 mars)
On y fait des expériences: semis de soja. (11 mars)
A découvert, ce sont les semis de lentilles qui percent la terre généreusement paillée et recouverte de feuilles mortes pour améliorer la structure du sol. (11 mars)
Ah! Les limaces ! Que ne ferait-on pour abriter les jeunes plants de leur voracité printanière !
L’aménagement du jardin se décide en concertation.
Étiquetage sympathique et pratique.
Moutarde rouge

Chaque semaine, nous faisons le tour du jardin pour voir ce qui a poussé – ou pas -. Si les semis préparés à domicile ont atteint une taille suffisante, ils sont transplantés sur l’espace commun, éventuellement à l’abri de grandes bouteilles découpées pour éviter d’être immédiatement dévorés par les limaces. Inversement, des plantes qui réussissent un peu trop bien et qui ont tendance à s’étaler et envahir l’espace sont prélevées et mises en pot pour échanger lors des futures bourses aux plantes, comme les fraisiers et le poivre de Chine (Houttuynia) par exemple.

Sonia apporte de l’ail triquètre, aux tiges à section triangulaire, contrairement à l’ail des ours. (18 mars)
La sauge récupère doucement de sa transplantation.
Les poireaux grossissent, il va falloir encore les butter. (18 mars)
Une bourrache florissante (18 mars)
Les fèves continuent leur croissance et leur floraison. (18 mars)
Le paillis est apprécié par les champignons.
C’est toujours un plaisir de rencontrer un ver de terre : la biodiversité s’installe au jardin !
L’ail triquètre a récupéré après la transplantation et il se redresse. (25 mars)
Souci (Calendula officinalis) (25 mars)
Bourrache (25 mars)
Poivre de Chine (Houttuynia) prélevé pour les bourses aux plantes (25 mars)
Blette (25 mars)
Plantain en fleurs, plante sauvage qui attire les pollinisateurs au jardin. (25 mars)

 

 

 

 

 

 

Le printemps à Escoundé-Lagunekin
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